Le trèfle violet

L'introduction ou plutôt la réintroduction du trèfle violet dans les systèmes fourragers présente aujourd'hui de nombreux avantages pour les éleveurs.


Des cultures avec moins d'intrants

En pur comme en association avec une graminée, le trèfle violet permet des économies importantes sur les apports d'azote. II améliore la structure du sol et autorise ultérieurement des économies de fertilisation azotée sur les cultures suivantes.

Des associations à pâturer

Parce qu'il offre la possibilité du pâturage quand il est associé à une graminée, le trèfle violet participe à la fourniture d'un fourrage de qualité exploité au moindre coût.

Un bon niveau de production laitière et un maintient du TP : 2 objectifs auxquels le trèfle violet contribue.

Le trèfle violet dans la ration laitière : pour soutenir le taux protéique

Riche en fibres et pauvre en amidon, le trèfle violet permet une complémentation en céréales (blé), ce qui favorise les fermentations propioniques favorables au taux protéique, tout en évitant des déséquilibres métaboliques tels que l'acidose provoquée par un excès d'amidon dans la ration.
Ainsi, dans une ration classique à base de mais ensilage, l'introduction de 30 à 40 % de trèfle violet complémenté en énergie par des céréales permet à la vache laitière d'offrir un bon niveau de production tout en maintenant le TP.
Bien conservé, l'ensilage de trèfle violet offre une meilleure ingestibilité (?) que l'ensilage d'herbe. Grâce à cet avantage, une ration ensilage de maïs + ensilage de trèfle violet permet de corriger la valeur alimentaire d'un maïs pauvre en matière sèche. Il en résulte une augmentation de la production laitière et du TP.


Des carcasses plus lourdes, moins grasses et des économies de concentrés, c'est possible avec l'apport de trèfle violet dans la ration.

Le trèfle violet pour l'engraissement : des carcasses de meilleure qualité

Alors que la viande blanche et le poisson sont de plus en plus demandés, la viande rouge cherche un second souffle.
La consommation de viande rouge connaît un développement à 2 vitesses :
- la qualité moyenne est délaissée (steak haché et beefsteak de deux catégories provenant de vaches de réforme),
- le haut de gamme est en vogue mais réservé aux jours de fête.

Pour répondre à cette nouvelle demande du consommateur, les éleveurs recherchent comment obtenir une viande moins grasse, qui tient à la cuisson, et de haute valeur gustative. L'introduction du trèfle violet dans la ration va dans ce sens. Par exemple, la finition d'agneaux sur prairie associant trèfle violet et graminée est une solution des plus économiques pour produire des carcasses de qualité.

En production de viande bovine, l'apport de trèfle violet et l'allongement de la période d'engraissement aboutissent à des carcasses plus lourdes et moins grasses, tout en permettant d'économiser sur les concentrés.


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