Comment exploiter le trèfle blanc

Priorité au pâturage

Etant donné les qualités fourragères du trèfle, c'est en pâturage que son utilisation est la plus profitable. Il reste bien sûr possible d'ensiler ou de couper à foin les surplus éventuels.
Le trèfle blanc est relativement peu sensible à la fréquence des pâturages (ou des fauches) à laquelle il est soumis. Au printemps, un rythme d'exploitation rapide, proche de quatre semaines est indispensable. En été, ce rythme devra être adapté à la pousse de la graminée associée. Il dépendra également du type de production et du climat.
Les risques de météorisation existent mais la prévention de cet accident est possible. D'une part, en évitant de faire pâturer du trèfle blanc trop jeune, d'autre part en apportant, surtout au printemps, un fourrage complémentaire, comme du foin.
Les animaux habitués au trèfle blanc sont moins sensibles à ce type d'accident. Le pâturage tournant, rationné ou non, et le respect d'un repos de 4 à 5 semaines entre deux pâturages sont deux précautions utiles. Surtout, lors du premier pâturage, il est prudent de surveiller les animaux et d'intervenir rapidement si besoin.
Le trèfle blanc est une petite légumineuse (?), mais une grande espèce fourragère. De plus en plus d'éleveurs, notamment dans l'ouest, l'utilisent avec profit. Le pâturage des associations graminées trèfle blanc permet des niveaux de production élevés et une économie d'engrais azotés de l'ordre de 200 unités par hectare. C'est une plante fourragère à redécouvrir.


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